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 « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |

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MessageSujet: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyLun 6 Aoû - 23:03

Noah Sheldon Canavan

Missing you isn't the hard part, knowing I once had you is what breaks my heart.

« Très bien, évitons de passer par quatre chemins. Je me nomme Noah Sheldon Canavan, mais la plupart du temps, les gens me surnomment Dr love . Je suis né(a) le 18 Janvier 1985 à San Antonio, et, vous l'aurez compris, je suis aujourd'hui âgé(e) de 26 ans. Malgré que je vive aujourd'hui à Austin, au Texas, j'ai des origines irlandaise et texane. Vous ne me croirez sans doute pas si je vous dis que je suis célibataire et hétérosexuel, mais c'est bien vrai. Autrement, en dehors de tout ça, il faut bien que je me nourrisse, et pour cela, je suis DJ. Autrement, je fais partie des LEG UP. »

Solitaire - Jaloux, mais incapable d'être fidèle de son côté - Bagarreur - Impulsif - caractère - Dur envers lui même - Mystérieux - Cachottier - Intense dans tout ce qu'il fait - Maladroit avec les mots et les sentiments - Courageux - Détestable aux premiers abords - Sarcastique - Joueur - Coureur de jupon - Brillant, mais n'utilise pas son intelligence à bon escient
Toi & ta famille, c'est plutôt comment ? Ҩ Uuuh je ne saurais pas trop quoi vous dire, je ne les ai pas vu depuis six ans, mais aux dernières nouvelles ils ne respectaient pas mes choix et celle que j'aimais alors je suis parti de la maison et ils m'ont coupé les vivres. J'aimerais bien connaître ça, mais ce n'est pas du tout fait pour moi. Je ne suis pas capable d'être fidèle et franchement je ne saurais même pas vous dire si l'envie de l'être est toujours là donc définitivement pas pour moi. De plus, j'ai déjà assez de problèmes à gérer ma propre vie alors je préfère passer mon tour pour le boulot de mari à temps plein. Et pour finir Brooklynn, mon ex, m'a enlevé toute confiance envers els femmes.
Les gosses, bonheur ou malédiction ? Ҩ Bonheur quand on est fait pour en avoir, dans mon cas ce serait un malheur. Je ne m'occuperais probablement pas bien de l'enfant, aucune chance que je sois fidèle avec sa maman donc il en aurait une différente toutes les semaines et ça le perturberait le pauvre. Puis de mon côté, je suis occupé avec mon boulot de DJ, ma vie sociale et je sais que je ne serais pas motivé à élever un enfant après tout ce qui c'est passé avec Anaëlle.
Plutôt parent poule ou éducation militaire ? Ҩ Parent poule, c'est dans mon instinct je peux pas m'empêcher de protéger mes proches alors je préfère ne pas imaginer ce que je ferais avec mon propre enfant. En tous cas, il serait en sécurité et chouchouter ça je peux vous le garantir.


Yop moi c'est Dan, on m'appel souvent Dieu car c'est mon pseudo web et qu'il paraît que je suis narcissique... moi je dirais plutôt que je suis réaliste. Je m'appelle Dan donc comme vous devez vous en doutez je suis un mec. Uuuh sinon j'ai 21 ans, j'étudie à l'université en psychologie, je suis fiancé depuis environ 1 an et père depuis 4 mois. Ça couvre pas mal la présentation de la personne derrière l'écran je crois.
Code:
<span class="pris">JAMIE DORNAN  ✎</span> <i>noah  s. canavan</i>
© gifs by tumblr ; avatar by Jimmy ; icons trouvés sur bazzart ; code par gipsy.heart.




Dernière édition par Noah S. Canavan le Mer 8 Aoû - 8:28, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyLun 6 Aoû - 23:03

Too good to be true

« Brooklynn rend le moi ! » lançais-je du haut de mes six ans et plus envieux que jamais après que j'aie vu Brooklynn s'amuser avec le jouet que lui avait donné quelques minutes plus tôt parce qu'il m'ennuyait. Elle affichait un regard déçu, mais elle finit par pouffer de rire telle la gamine qu'elle était puis elle lui dit « si tu veux le revoir va falloir venir le chercher Noah ! » Elle parti alors à courir dans tous les sens et je fis de même lorsque je réalisa le jeu auquel elle voulait jouer. Brooklynn n'avait que cinq ans, mais elle était déjà en voie de devenir une chieuse de première catégorie. J'avais finis par la rattraper et nous étions tous les deux tomber sur la pelouse de la cour arrière de ma maison. On riait aux larmes alors qu'on tirait chacun de notre côté le précieux jouet. Enfin, précieux, la seule raison pour laquelle on le désirait c'est que l'autre en voulait. Ce qui était réellement précieux même si moins et Brooklynn n'en étions pas conscient c'était lien qu'on nouait tous les deux. « Bon d'accord, je te le rend Noah, t'es même pas drôle » lâcha Brooklyn avant de me le remettre et d'aller aux balançoires que mon père avait fait installer. À peine avais-je récupérer mon jouet que je le balança Dieu seul sait où dans ma cours pour ensuite rejoindre Brooklynn en courant. Je m'installais sur la balançoire à côté de celle de Brooklynn qui elle se balançait déjà depuis une dizaine de seconde, on échangea un regard complice puis sans qu'un seul de nous n'ait à dire un mot commença à faire une compétition pour voir qui irait le plus haut avec sa balançoire. « J'ai gagné » criais-je lorsque j'eus atteint la limite de la balançoire. « Même pas vrai d'abord ! C'est moi qui ait été la première » me répondit-elle en tirant la langue. Toujours sans dire un mot on se fixait du regard pour finalement sauter de notre balançoire pour voir qui se rendrait le plus loin. J'atteignis le sol en premier, mais je fis exprès de rouler pour me rendre plus loin. « J'ai encore gagné ! » lançais-je tout fier de moi même si je savais que j'avais triché. « Menteur ! Je t'ai vu, tu as triché ! » me répondit-elle en colère pour finalement me tourner le dos et aller au bac à sable. Je la rattrapais aussitôt et lui dis « tu me pardonnes Brooklynn? ». Elle fit semblant de ne pas m'avoir entendu pendant quelques secondes puis elle se retourna vers moi le sourire aux lèvres « seulement si tu acceptes d'être mon prince charmant et de m'épouser ! » lança-t-elle avec des étincelles dans ses yeux d'enfant innocente. « Je suis d'accord, mais ne le dit pas à ma mère elle ne serait pas d'accord » disais-je à Brooklynn qui approuva d'un hochement de tête. Cela devait être notre 1000e fiançailles environ puisqu'on se mariait au moins une fois par semaine depuis qu'on se connaissait. À chaque fois l'un de nous deux rompait les fiançailles parce que l'autre piquait un jouet ou s'amusait avec une personne qu'on n'aimait pas. Mais à tous les coups on se fiançait de nouveau d'ici la fin de la semaine et ça signifiait qu'on se pardonnait. On était amoureux, on ne comprenait pas réellement ce que signifiait l'amour et ce que ça impliquait, mais cela ne nous empêchait nullement de vivre cet amour. Un amour enfantin dirait certains, mais l'amour malgré tout.

Notre amour, nos fiançailles, nos ruptures de fiançailles, nos fiançailles de pardon, tout ça perdura durant plusieurs années comme s'il s'agissait d'une tradition, la seule différence c'est que nous n'utilisions plus réellement les mots mariage, fiançailles, prince et tout ça vers la fin. Cette tradition prit fin lorsque ma famille et moi même sommes retournés dans notre pays d'origine, l'Irlande, j'avais 10 ans quand c'est arrivé et ça m'attristait de devoir laisser Brooklynn derrière moi. On s'est donc perdu de vue durant de nombreuses années, jusqu'au lycée pour être plus exacte, c'est au moment de la rentrée que je suis revenu vivre à San Antonio et que moi et Brooklynn on s'est retrouvé dans la même classe de science. On avait pas mal grandit durant toutes ces années, mais dès mon entrer dans cette classe j'ai vu cette fille qui plaçait ses choses sur une table du fond de la classe et je savais qu'il s'agissait de Brooklynn. On avait le droit de choisir nos places et c'est sans hésiter que je m’assoyais à côté de cette fille. « Ça fait du bien de te revoir Brooklyn... » lâchais-je timidement. « Noah...? Noah c'est vraiment toi...? » dit-elle les yeux émerveiller. Nos regards se croisèrent et dès lors je su que confirmer qui j'étais serait inutile, elle avait eu sa réponse avec ce bref regard. Depuis ce jour on sort officiellement ensemble, ça peut paraître rapide, mais à nos yeux c'était tout le contraire... ça avait trop attendu. À partir de là c'était moi et Brooklynn contre le reste du monde. On savait tous les deux que peu importe ce qui nous tourmentait on avait quelqu'un à qui en parler. On savait tous les deux que peu importe ce qui se passerait il y aurait toujours quelqu'un pour nettoyer nos bêtises derrière nous et nous tendre la main. Entre nous il n'y avait pas de sujets tabous et encore moins de problèmes qu'on ne pouvait pas résoudre ensemble. Ensemble on ne pouvait qu'être heureux. Notre relationnel était fusionnel, l'un sans l'autre nous n'étions pas l'ombre de nous même.

Le temps passa, l'eau coula sous les ponts, la vie se compliqua puis mes rêves d'enfance se brisèrent les uns après les autres. Tous sauf un... Brooklynn et mon rêve de vivre le grand amour. Les études à Yale que je planifias depuis des années ne m'intéressaient plus du tout et ça avait anéanti mon père de l'entendre car mon père avait fait fortune avec le métier d'avocat et me souhaitait bien évidemment le même prestigieux parcours académique et professionnel, c'était ancré dans ses idéaux. Depuis que je lui avais annoncé il ne cessait plus de me dire que je fonçais droit dans un mur, que je gâchais ma vie, que Brooklynn avait une mauvaise influence sur moi et finalement qu'il me couperait les vivres. Un jour j'en ai eu assez et j'ai confronté mes parents. « Papa, maman, je m'en vais. J'en ai marre que vous critiquiez chacun de mes choix et que vous mettiez tout sur le dos de Brooklynn. Je l'aime et avec elle, on a décider de vivre ensemble... » je n'eus pas le temps de finir que le regard foudroyant de mon père me perturba. « Brooklyn... toujours cette foutu bonne à rien... » lâcha-t-il d'un ton glacial. Il n'avait pas rajouter un mot de plus que je connaissais le jolie sermon qu'il allait me donner du premier mot jusqu'au dernier. C'est à cause d'elle que tu as lâché tes études, elle a une mauvaise influence, elle va gâcher ta vie, dans 2 ans vous ne serez même plus ensemble et blablabla. Toujours la même rengaine. « Arrête papa ! Fait juste te la fermer pour cette seule et unique fois ! Je ne suis pas là pour discuter ou négocier, je suis là pour vous annoncer une décision qui est déjà prise et rien au monde ne la changera, surtout pas l'avis de mon père fermé d'esprit et borné que j'ai déjà entendu trop de fois. Je me casse, assume ta responsabilité dans mon départ et ferme là je veux rien entendre plus. » Suite à cette petite dispute, j'ai été prendre mes valises dans ma chambre et je suis parti de la villa familiale en courant, j'allais rejoindre Brooklynn chez elle. J'avais hâte de lui dire que j'étais fin prêt à partir, que j'étais fin prêt à vivre le reste de ma vie avec elle comme seule famille. Elle, elle pouvait partir sans même que sa famille ne remarque son absence, ses parents sont des junky et son frère s'éloigne de cet enfer familial il n'est pratiquement jamais à leur domicile. Au fond je me dis que c'est peut-être mieux comme ça, Brooklynn n'aurait pas à connaître une vaine dispute d'au revoir comme celle à laquelle j'ai eu droit. Mais arrivé chez elle tout ne ne se passa pas comme prévu. Alors que je prévoyais que Brooklynn dise qu'elle parte à ses parents et que une semaine avant qu'ils ne captent ce qu'elle leur avait dit on serait partie et bien j'ai plutôt eu le droit à une claque en pleine gueule. Elle m'annonça qu'elle avait changé d'idée, ses parents avaient arrêtés la drogue, elle avait été accepté à l'université locale et elle se sentait bien ici à San Antonio. Déception, trahison, dévastation. Voilà qui résumait bien la situation de mon point de vue. Quoi qu'il en soit moi je n'ai pas changé d'avis, je suis parti, je lui ai bien dis que si elle m'aimait vraiment elle serait libre de me rejoindre à Seattle, on avait choisi cette ville ensemble pour notre nouveau départ... maintenant il ne serait que mon nouveau départ à moi et il me coûterait probablement l'amour de ma vie.

J'avais 20 ans lorsque je commençais à vider mes boîtes dans mon nouvel appartement en plein coeur de Austin. Oui comme vous pouvez le constater je n'ai pas été bien loin en fin de compte. J'étais décidé à aller à Seattle, mais j'avais changer d'avis car aller là-bas c'était le rêve de moi et Brooklynn pas seulement le miens. Je ne voulais pas vivre là-bas sans elle. Puis au fond ça importait peu car mes parents me croyait parti très loin. Ils étaient loin de se douter que j'étais à 1h30 de voiture de San Antonio. Ce n'était peut-être qu'à 1h de route, mais j'avais l'impression d'avoir changé de pays. Je n'avais plus d'amis, d'études, de travail, de petite amie, plus rien. C'était un véritable nouveau départ pour moi. Mais bon, j'avais des relations assez tendus avec mes parents alors pas besoin de vous expliquez qu'il m'avait coupé les vivres depuis longtemps et que sans boulot mon nouveau départ serait voué à l'échec. Avec mes notions en droit j'aurais probablement pu me dégoté un emploi comme assistant ou autre, mais je ne voulais rien qui ne soit lier au droit. Je détestais ça au point d'arrêter mes études et c'est en partie ça qui m'a fait partir de San Antonio alors ce serait vraiment stupide que je bosse dans ce domaine pour mon nouveau départ. J'ai donc plutôt choisi de regarder pour des petits boulots. Au final ça me donnerait sensiblement le même salaire sauf que je n'aurais pas à détester systématiquement ce que je fais dans mon travail et a participé à l'hypocrisie de la "justice". Bref, mon premier petit boulot fut celui de soudeur, la compagnie m'ayant engagé me forma elle même et ça payait bien. En tous cas assez bien pour pouvoir vivre avec indépendance. Le petit appartement que je louais bouffait déjà la moitié de ma paye et ça c'est sans compter la nourriture et toutes les petites choses dont j'avais besoin. Mon budget était serré. Néanmoins j'étais bien plus heureux qu'à l'époque où je vivais à San Antonio, j'étais enfin maître de ma vie. La seule chose qui me manquait pour vivre une vie de rêve c'était Brooklynn. Son absence pesait lourd sur mon moral, je ressentais un manque impossible à combler quand elle n'était pas auprès de moi. J'allais devoir m'habituer à ce manque parce que je savais que je ne la reverrais probablement plus jamais. Malgré tout j'étais heureux dans mon minuscule appartement d'Austin et la vie que je menais à Austin. Je commençais d'ailleurs à me lier d'une certaine amitié pour mes voisins de pallier. C'était un couple d'une trentaine d'années avec une petite fille de quelques semaines, De temps à autre ils me demandaient de la garder pendant qu'ils faisaient des sorties en amoureux. Ça ne me dérangeait, je ne sortais que les weekend. Au fur et à mesure que mon aide devenait plus fréquente ils commencèrent à me payer pour mes petites séances de gardiennage volontaire. Ce petit revenu supplémentaire me suffisait à avoir un train de vie décent même si j'étais seul, tout était parfait si on oubliait l'absence de Brooklynn. Mais j'étais loin de me douter que d'autres revirement de situations m'attendaient...

Plus le temps passait, plus je m'entendais bien avec mes voisins, mais surtout leur petite fille Anaëlle que je gardais de plus en plus fréquemment. « Alors Anaëlle tu veux faire quoi ce soir? » Cette petite fille était très intelligente malgré son jeune âge, elle ne savait pas parler, mais elle savait marcher et semblait comprendre ce qu'on lui disait, ou du moins en partie. Anaëlle mit ses mains devant se yeux puis parti finalement courir se cacher sous son lit en riant. « Aaaaah tu veux jouer à cache-cache c'est ça? Bon comme tu veux. Tu es déjà caché donc j'imagine que c'est moi qui compte? » Je n'avais jamais vraiment été en contact avec de jeunes enfants... j'étais enfant unique et même mes plus proches amis n'avaient jamais vraiment eux de jeunes frères ou soeurs alors les jeunes enfants n'avaient jamais été ma tasse de thé. Je faisais de mon mieux avec Anaëlle, mais je suis persuadé que si une vraie gardienne me verrait à l'oeuvre elle se tordrait de rire. Normalement j'aurais sans doute caser Anaëlle devant un film d'enfant ou je l'aurais occupé avec la première babiole me tombant sous la main, ne surveillant presque pas, mais Anaëlle avait quelque chose de spéciale, sa joie de vivre et son énergie me contaminait. Mais je la trouvais parfois aussi étrange, comme si elle avait peur de quelqu'un ou de quelque chose. On jouait et tout puis pouff elle pleurait. C'était à ni rien comprendre. J'en avais parler à ses parents, mais selon eux c'était normal et moi qui j'étais pour les contre-dire? Jeune célibataire dans la vingtaine qui gagne sa vie avec un petit boulot et du gardiennage. Je n'avais aucune expérience dans ce domaine.

« Madame Tellier vous êtes déjà arrivé? On ne vous attendait pas si tôt moi et Anaëlle, on venait juste de commencer à regarder le film histoire de jouets » disais-je d'un ton amusé. Passer du temps avec Anaëlle me ramenait à l'enfance, j'avais littéralement grandit avec les films Disney et en voir un classique après tant de temps ça me faisait tout drôle. D'ailleurs, parfois je me disais que je m'attachais peut-être trop à Anaëlle, après tout c'est une cliente et non pas ma propre fille. Je ne sais pas... au fond c'est comme si je ne voulais pas qu'elle se retrouve comme à croire que personne l'aime... je voulais qu'elle sache que quelqu'un l'aime, moi. Avec la mère d'Anaëlle on a été dans une autre pièce puis j'avais remarqué lorsqu'elle était rentrée qu'elle avait un coquard à l'oeil. Elle portait des lunettes fumées pour que ça ne paraisse pas, mais je l'avais quand même vu sur un certain angle quand elle s'était tournée. « Madame Tellier... c'est quoi que vous avez à votre oeil? » dis-je d'un ton préoccupé et inquiet. Elle semblait désemparé lorsque je lui avais posé la question, comme si elle ne savait pas quoi dire, quoi faire, comment réagir. Il y a une infinité de possibilités, je ne lui demandais rien de spécial seulement savoir comme elle s'était fait cette blessure. D'un qui se voulait rassurant elle me répondit « oh et bien c'est que je suis maladroite... je me suis pris la porte en pleine figure et voilà ce dont j'ai hérité. Mais s'il vous plait ne dite rien à personne j'aurais l'air ridicule. » Je ne savais pas pourquoi encore, mais j'avais l'impression que tout cela sonnait faux et je me demandais de quelle genre de maladresse elle avait pu être victime pour vouloir me cacher la cause d'une blessure aussi anodine. En même temps peut-être que je me fais des illusions et qu'elle m'a dit la pure vérité pour son coquard.

Mon monde fut une nouvelle fois bouleversé par un beau soir en apparence comme tous les autres. La veille j'avais été à une grosse fête sans savoir que je devais garder la petite Anaëlle, je ne l'avais su qu'à mon retour et j'étais mort de fatigue alors j'avais été au lit. Mon réveil fut lourd et pénible sur le coup je ne remarquais pas qu'il était 18h et que je devais être prêt pour garder Anaëlle à 18h30. Non sur le coup je parti à la salle bain laver mon visage et essayer de faire partir cette gueule de bois. Elle était plutôt tenace, mais j'arrivais tout de même à l'atténuer alors je retournais à ma chambre pour prendre des vêtements sur ma commode lorsque je réalisais que je devais garder Anaëlle ce soir. « Merde... merde... merde ! » J'enfilais alors mon t-shirt ainsi que mon jean puis je passa en vitesse la main dans mes cheveux pour me coiffer car je ne trouvais pas mon peigne depuis que Anaëlle s'était amuser à coiffer ses barbie avec mon peigne. Je faisais ensuite cuire des gaufres pour mon petit déjeuner très tardif et pris deux pilules pour les maux de têtes ainsi que mes effets personnels avant de me préparer à partir pour de bon. J'étais arrivé devant leur porte avec une dizaine de minutes d'avance. Je m'apprêtais à cogner lorsque j'entendis des gens crier à l'intérieur, je me concentrais donc pour bien écouter « Mais t'es complètement barge toi !? Comment oses-tu te mettre à travers de mon chemin? Cette sale gamine mérite son sort. Toujours à faire des bêtises et à rire comme si c'était drôle de dessiner sur nos murs. T'es bonne à rien, même pas capable de tenir une enfant de deux ans en laisse... ce sera quoi quand elle sera adolescente? Tu vas toi même lui fournir sa dope? Bon sang je tombe toujours sur des idiotes... » cria le père d'Anaëlle enragé. « Arrête putin ! Elle t'a rien fait Anaëlle alors cesse de reporter ta colère sur elle ou je te promet que je te tue, c'est pas sa faute si... » répondais sa mère avant d'être coupé par le père qui lui disait « tu vas finir par la fermer? » Puis le silence régna quelques secondes avant d'être mit aux oubliettes par le bruit d'une claque cinglante alors que je pouvais entendre pleurer Anaëlle en fond sonore. C'est à ce moment là que j'ai compris quel salaud Anaëlle avait pour père... je compris également pourquoi sa mère avait menti sur sa blessure, sans doute avait-elle peur de son mari. Dans tous les cas, il était maintenant plus qu'évident pour moi que le père d'Anaëlle la battait elle ainsi que sa mère. Ça me fendait le coeur de savoir ça. J'avais peur, non pas pour moi, mais pour Anaëlle ainsi que sa mère. Je ne savais pas trop comment réagir, comment les protéger. Et si mon intervention le rendait encore plus enragé et qu'il fasse payer Anaëlle? Il fallait une solution définitive. Je restais là immobile pendant plusieurs minutes lorsque soudainement j'entendis des pas se dirigeant vers moi et la mère d'Anaëlle supplier sa fille de ne pas pleurer car ça énervait son père. Les pas se rapprochèrent alors je retournais subtilement chez moi le temps que le père quitte les lieux. Lorsqu'il fut parti je ressortais de chez moi pour aller cogner anxieusement à la porte. La mère vint me répondre en disant « mais que faites vous là Noah? Aaaaaahhhh oui pardon, c'est moi qui vous avait demander hier soir. Votre présence n'est plus nécessaire... je dois rester à la maison de toutes les façons. » Elle était prête à aussitôt refermer la porte, comme si elle ne voulait vraiment pas que je rentre. Cependant, je ne la laissa pas faire je mis mon pied dans le cadre de la porte. « Je sais tout madame Tellier, laisser moi vous posez seulement deux questions et je vais partir... depuis quand? Et a-t-il déjà frappé Anaëlle? » La mère baissait les yeux, mais elle finit par répondre d'une voix honteuse et accablée « depuis quelques mois... des problèmes au travail... ça le rend agressif mais ça va passer comme toujours. » Je soupirais et je lui répondis « ça a marché avec vous? Votre oeil? » Elle me dit au revoir et fermait ensuite la porte. La nuit venu j'ai fais quelque chose que jamais ô grand jamais je n'aurais cru faire dans ma vie... je suis entré par effraction dans l'appartement des Tellier, j'ai pris les choses d'Anaëlle et la nuit même elle et moi on était parti de Austin avec la certitude qu'on ne reviendrait plus jamais ici. « Tout va bien aller ma puce, tonton Noah va prendre soin de toi. » Elle aurait pu avoir peur comme je n'étais pas sa mère, mais au fond d'elle je crois qu'elle savait que si je la prenais avec moi c'était pour son bien à elle.

Mes yeux se plaçaient malgré moi sur le rétroviseur intérieur de ma voiture afin de voir Anaëlle dans son siège, je n'en croyais pas mes yeux de ce que j'étais en train de faire. Je me grattais nerveusement le cuir chevelu, tentant de garder mon calme en respirant, mais ça ne marchait pas très bien. J'avais encore peine à croire que bientôt toute la population de Austin me verrait comme un kidnappeur et prendrait en pitié les pauvres parents de la victime... la victime c'est bien leur fille, mais ses parents sont ses bourreaux pas moi. Après plusieurs kilomètres d'angoisse, je décidais d'aller à l'appartement d'un de mes meilleurs amis actuel. Une dizaine ne minutes plus tard j'étais au stationnement de son immeuble. Je garais ma voiture comme si de rien était à la première place sur mon chemin, je descendais calmement de ma voiture avant de prendre Anaëlle dans mes bras, n'oubliant pas ses affaires. Je montais à pieds les nombreux étages qui me séparaient de l'appartement, et j'y entrais alors, un peu inquiète de la réaction que pourrait avoir mon ami. « Noah? Qu'est-ce que tu fais? Tu ne pouvais pas aller avant de débarquer chez moi...? » Il termina sa phrase d'un ton hésitant en me voyant Anaëlle dans mes bras. « Euh qu'est-ce qui se passe Noah? » il avait peur, plus peur encore que moi. Il avait certainement compris, en voyant mon visage, que la petite n'était pas supposée être avec moi. « Calme toi un instant, ses parents m'ont demandé de la garder pour la nuit et je me voyais mal squatter leur maison. Enfin bref, demain elle est plus là je peux te le promette mec. » Je ne mentais qu'à 50%, à peu près parce que le lendemain, elle ne serait plus là. Et moi non plus. Je l'avais décidé à l'instant où j'avais vu le regard de mon ami se poser sur Anaëlle, il avait comprit ce qui se passait ici, ou du moins il avait des doutes. Je ne pouvais pas rester ici, le risque qu'il me dénonce à la police, à ses parents ou qu'il fouine un peu trop était grand. J'allais devoir quitter les lieux dès que possible. Pendant que mon ami dormait, je préparais nos affaires en vue de notre départ à Anaëlle et à moi. Je ne pouvais me résoudre à abandonner Anaëlle, j'aurais voulu que les choses se passent différemment, mais c'est impossible. Je devais prendre des décisions plus qu'importantes en un temps record et j'étais seul dans mon bateau, personne ne m'aiderait dans cette tâche. J'avais peur. Peur de faire le mauvais choix, peur que peut-être je ne fasse plus de mal que de bien dans cette histoire. Lorsque le moment de partir fut venu, je savais qu'en fermant cette porte je disais adieu à mon nouveau départ et mon bonheur personnel ,rien ne serait plus simple maintenant, mais avec un peu de chance ce qui se passerait aurait des répercussions positives. J'essayais de rester optimiste. J'avais un plan. D'abord, je devais partir le plus loin possible. Éviter de franchir une frontière, pour éviter un contrôle douanier. J'aurais pu prétendre que Anaëlle était ma fille et éviter de me faire prendre grâce aux nombreuses informations que je sais sur elle et sa famille, mais je pensais pas que ce serait nécessaire, j'avais confiance que tout se remettrait en ordre en temps voulu.

Quelques heures plus tard le moteur de ma voiture ronronnait toujours alors qu'Anaëlle dormait sagement sur la banquette arrière de la voiture. Moi je restais là à conduire silencieusement, je ne voulais surtout pas la réveiller. Mais merde j'étais encore sous le choc, je n'en revenais toujours pas de ce que j'étais en train de faire. Maintenant il était trop tard pour faire demi-tour. Je prenais toutes les voies rapides, toutes les autoroutes que je croisais. Mon but? Aller le plus loin possible, à une endroit où personne ne viendrait me chercher. Je savais que désormais rien ne serait plus une partie de plaisir. Il me faudrait me cacher sans cesse, vérifier chacun de mes mouvements, faire en sorte de ne jamais être pisté par la police, même pour un simple contrôle, la photo de la petite Anaëlle ne tarderait pas à faire le tour des Amérique et je me devais d'être très prudente. Je commençais à me rendre compte que mon acte paraitrait stupide au monde entier, on allait être forcé de se cacher pour le restant de nos vies... j'avais peur, j'avais presque envie qu'on m'arrête maintenant, avant que ça ne devienne trop grave. Pourtant je pris la route pour un petit village par lequel j'avais passé quand j'étais petit et qui était coupé du reste du monde ou a peu près si mes souvenirs sont exactes. Sur le chemin, on s'est arrêtés dans un motel de Dallas. Durant la nuit ma gorge se serrait, mon cœur battait à toute vitesse, à chaque seconde je craignais que les flics entrent dans ma chambre pour me menotter et reprendre Anaëlle. Au petit matin, on reprit la route pour le petit village perdu. « On arrive bientôt? » me demanda Anaëlle. Il fallait comprendre qu'elle s'impatiente, depuis quelques jours la voiture était devenue sa résidence principale et elle n'avait aucune idée d'où on allait. D'une voix que je voulais rassurante, je l'informais au mieux sans trop en dire. « Ça va être encore assez long, mais on n'a qu'à faire un petit jeu pour passer le temps si ça te dis? » Et voilà comment se passa le reste de notre trajet, on avait joué au jeu du silence. Elle pensait sincèrement que c'était normal ce qui se passait dans cette voiture. Enfin plus ou moins, arrivant près des limites territoriales du Texas, elle me demanda d'une voix inquiète si il avait un problème... je n'eus pas le courage de lui dire que oui.

Neuf putain de mois. Pendant neuf mois on était resté dans ce minuscule village coupé du monde de l'État d'Oklahoma. Pas une erreur, pas un problème. Juste de la peur d'en faire une et que ce soit celle de trop. Anaëlle avait comprit ce qui c'était passé, ou du mois une partie, mais elle n'en disait rien. Elle savait qu'elle était mieux ici avec moi et elle s'était même fait quelques amis dans la région. On avait presque réussi à avoir une vie normale. En parlant de ça, j'avais finalement réussi à trouver quelqu'un en qui qui j'avais assez confiance pour me confier en ce qui concerne le "kidnapping" d'Anaëlle. C'était risqué de ma part, mais néanmoins j'avais réellement besoin de me libérer de ce lourd fardeau, ça pesait vraiment lourd sur ma confiance. Elle s'appelait Lana. Elle et moi on était rapidement devenu très proches et maintenant on passait toutes nos journées et nos soirées ensemble. En arrivant à ce village, j'étais plutôt méfiantes et aux aguets, je nous enfermais moi et Anaëlle dans la maison où on vivait par peur qu'on ne découvre notre secret à moi et Anaëlle. Le reste du village pensait que Anaëlle était ma fille et que j'étais ici pour un faire des recherches historiques pour le compte d'une grande université. J'étais tout le temps sur mes gardes, je n'allais pas aux fêtes, je déclinais souvent des invitations à des repas avec nos voisins et les amis qu'on se faisait peu à peu. J'étais le solitaire avec sa fille, tous nous voyait comme de véritables ermites ne sortant que très rarement de la maison et la plupart du temps pour aller acheter ce qui était nécessaire et rendre visite à Lana. On était tellement proches. Un soir, elle était passé par la maison pour savoir si on allait car ça faisait particulièrement longtemps que nous n'étions pas sorti, certains villageois nous croyait même mort. Je lui ai tout raconté. Elle a été tellement compréhensive... pendant des mois, elle n'a rien dit, à personne. Mais le premier janvier de l'année 2010 elle n'avait pas pu tenir sa langue. « Noah, Noah, Noah, réveille toi viiiiite. Quelqu'un est venu à la porte! » Je me précipitais alors vers l'entrée principale de la maison pour me retrouver nez à nez avec des hommes en uniforme. En uniforme de police bien évidemment. Mon regard resta inchangé. J'avais envie de gueuler, de pleurer, de mettre les policiers KO et de repartir. Mais il était trop tard. Je leur offrit donc le sourire le plus sincère que je pouvais en leur demandant ce qui les menait chez moi. Malheureusement ils étaient bien là pour moi. Ce n'était pas une enquête toute bête les ayant menés à questionner tout le voisinage. « Monsieur Canavan? Noah Sheldon Canavan? » Le simple fait d'entendre mon nom complet me glaça le sang, ils n'étaient pas en zone inconnue, visiblement ils avaient déjà résolu l'affaire. C'est tout ce qu'il y avait à savoir. Je leur demanda un instant pour aller chercher ma carte d'identité confirmant que je n'étais pas ce Noah Sheldon Canavan, laissant la porte grande ouverte les policiers entrèrent et fermèrent la pore derrière eux. Ils restaient là à l'entrer, visiblement impatient de me revoir. Mais ça n'allait pas arriver, je ramassais quelques biens essentiels, mon argent et avec Anaëlle je passais par la fenêtre et nous sommes parti du village à pieds en coupant par la forêt derrière notre cour. On a marché jusqu'à la ville la plus proche et j'ai loué une voiture. Ne sachant plus où aller et à qui je pouvais faire confiance, je pris la décision de me réfugier chez la seule personne qui avait toujours mon absolu confiance... Brooklyn.

Une fois de retour à San Antonio, devant la maison qui était au nom de Brooklynn depuis qu'elle avait emménagée seule, je restais dans la voiture avec Anaëlle. Hésitant à faire le saut, à aller cogner à la porte de mon seul et unique vrai amour et à lui dire toute la vérité en espérant qu'elle accepte de me laisser squatter chez elle. Pourtant je n'avais pas vraiment le choix, c'était la seule chose à faire maintenant que j'avais pu constaté que les petits villages étaient encore moins sécuritaires que les grandes villes et que personne n'était digne de confiance. Ainsi donc je sortais de ma voiture avec Anaëlle qui me tenait la main, puis je m'avançais vers sa porte pour ensuite y cogner trois fois. J'attendais qu'elle me réponde et ça ne tarda pas. Aucun de nous deux n'eut besoin de dire quoi que ce soit, on s'était tout de suite reconnu et elle me laissa entrer chez elle. Bien entendu je lui raconta tout, cette fois je savais mon secret en sûreté alors je me sentais vraiment plus léger. Pendant plusieurs jours ce fut le calme plat, moi, Anaëlle et Brooklynn on restait à l'intérieur chacun dans notre coin à faire ce qui nous plaisait. La vie était calme et bonne. Je savais que j'aurais un jour à parler avec Brooklynn d'un sujet beaucoup plus... "intime" que Anaëlle. Anaëlle est un secret, mais elle ne me concerne que moi... et maintenant Brooklynn bien sûr mais c'était tout récent encore. Il nous faudrait parler de nous deux... du couple qu'on formait autre fois. Mais encore une fois le destin se montra cruel envers moi. Je me suis réveillé un matin, Brooklynn n'était pas dans la maison, de même pour Anaëlle. Il y avait du monde à l'intérieur, mais c'était des agents de polices du département de police de San Antonio. On me menottait, me récitait mes droits puis on me fit sortir à l'extérieur où de nombreux journalistes nous attendaient. Les flash de photos m'aveuglaient, les questions venaient de toutes parts sans que j'y répondre, je restais indifférent à ce qui m'entourait car ça n'aurait rendu la situation que plus difficile. En allant vers la voiture qui devait m'emmener au poste le plus proche, je remarquais la présence de Brooklynn. Elle me regardait d'un air pitoyable, semblant désolée pour moi, mais en même temps persuadée qu'elle avait fait le bon choix. Un regard qui me fit rapidement comprendre comment les policiers m'avaient retrouvés. « C'est toi? C'est toi, hein? Putain, je te faisais confiance, t'avais pas le droit de tout démolir, t'avais pas le droit de me faire ça à moi après tout ce qu'on a vécu et certainement pas le droit de faire ça à Anaëlle qui va devoir retourner vivre avec son père qui lui fait du mal ainsi que sa mère qui est incapable de réagir. » J'étais tellement pathétique, à hurler en versant une ou deux larmes... je la détestait tellement. Elle n'essaya même pas de se justifier, elle gardait simplement cette mine vouée à faire savoir qu'elle se sentait mal pour moi. Mais c'était trop tard. Elle n'avait pas le droit à ce faux pas, et pourtant elle l'avait quand même fait. C'est ainsi que j'entrais dans la voiture de police. Quelques mois plus tard, je me retrouvais en prison avec une peine de 25 ans à purger.

« Canavan, sors de là, c'est le grand jour. » Le visage sale et étonné, les yeux rouges, je relevais la tête vers cette voix dont la personne à qui elle appartenait ouvrait la porte de ma cellule dans la prison à sécurité maximale où je me trouvais. Cela faisait deux ans que j'étais coincée dans ce trou à rat avec cette ignoble tenue orange qui signifiait à tous que j'étais un criminel. Je regardais autour de moi, perdu, ne comprenant pas ce qui m'arrivait, les yeux plissés, comme si je n'avais pas vu le soleil depuis tellement longtemps que mêmes les néons des couloirs du pénitencier me brulaient les yeux. Avec beaucoup de difficulté, je me sortais du petit lit inconfortable dans lequel je dormais depuis deux longues années. En me dirigeant vers la porte, je détournais un dernier regard fatigué vers mon camarade de cellule. Je ne savais pas comment il s'appelait, je n'avais parlé à personne, mais le reste de la prison l'appelait Nick. C'était un véritable caïd, pourtant il ne m'avait jamais ne serait-ce que parler sur un ton irrespectueux. J'étais un peu son protéger, même si au fond je n'avais besoin de personne pour me protéger et qu'il se foutait toujours de ma gueule de petite victime du système judiciaire corrompu comme il disait. « Eh ben monsieur le solitaire va nous quitter on dirait... profite bien de ta liberté et fait savoir au monde entier que tu es innocent. » Alors que l'on marchait dans les couloirs, le gardien qui était venu me chercher me parlait. Je n'avais pas de menottes, j'en étais fortement étonné puisque c'était une prison à sécurité maximale. « Le juge veut vous voir dans l'après-midi. Nous avons contacté votre avocat. On a reçu des témoignages et l'enquête menée auprès de monsieur Tellier confirme votre déposition initial ainsi que vos témoignages. Anaëlle Tellier a été placée en famille d'accueil au nord d'Austin, son père est en procès, sa mère a perdu la garde, et si votre version concorde avec celle des témoins , vous serez libéré immédiatement. » Je le regardais d'un regard perdu, ne comprenant pas vraiment ce qu'il m'arrivait, souhaitant plus que tout sortir de ce trou où il fallait apprendre à ne pas faire de bruit, pour éviter la mauvaise humeur des gardiens, certes, mais aussi et surtout pour ne pas déranger les autres prisonniers pour sa propre sécurité. Non pas que j'avais peur d'eux, mais battre plusieurs mecs qui te tombent dessus armés c'est pas très facile.

Le jour même, je comparaissais devant le juge Hunter en comparution immédiate. Les témoignages m’innocentant eurent lieu et le miens suivait juste après eux. Je fus libéré à la fin du procès pour mon plus grand bonheur. Je pouvais revoir Anaëlle et elle était en sécurité. Maintenant tout irait mieux pour elle. Le lendemain, j'étais de retour à Austin la ville où j'avais connu mon nouveau départ la première fois. Mais même si j'ai retrouvé ma liberté et que je sais que Anaëlle est en sécurité, j'ai bien trop perdu dans cette histoire. Deux ans de ma vie, ma réputation, tout. Et Brooklynn... elle m'avait trahit et je ne me voyais plus faire confiance à qui que ce soit. J'étais libre, je m'étais trouvé un emploi comme DJ en arrivant à Austin, mais j'avais le sentiment que je serais éternellement prisonnier des conséquences entourant ces fâcheux événements... à jamais je serai perçu comme le kidnappeur d'une enfant innocente.



Dernière édition par Noah S. Canavan le Mer 8 Aoû - 8:07, édité 26 fois
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyLun 6 Aoû - 23:05

BIENVENUE
bonne chance pour ta fiche & amuse toi bien ici « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 412401464
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyLun 6 Aoû - 23:07

Merci (a)
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 6:54

Bienvenue à toi (:
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 6:56

Merci Very Happy
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Dawn C. Laurent

Dawn C. Laurent

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le rp, tu le sens comment ?: j'suis au taquet ma lucette !
et sinon, t'as des amis ?:
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 7:19

Oh, le beau chasseur de Once Upon a Time « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 1001256540

Bienvenue sur BABY BOOM ! « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 1001172573
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 7:20

Merci Very Happy C'est drôle car c'est justement once upon a time qui me ralenti dans l'écriture de mon histoire :/ Je recommence la série en vu de la deuxième saison x)
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Dawn C. Laurent

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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 7:30

Moi j'ai vu la saison 1 récemment, donc du coup je me rappelle de tout ! x)
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 7:34

Oh bah moi ça fait relativement, ma fiancée m'obligeait à les regarder à la base donc j'étais pas trop attentif non plus Razz
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B. Zëlda-Swann Applewood

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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 7:56

DORNAN « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 173236763
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour la fin de ta fiche. I love you

& suis-je vraiment la seule à ne pas connaitre OUAT ? « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 178029134
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 7:59

Merci Very Happy

L'idée est déjà toute dans ma tête suffit de l'écrire en mots là Razz
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 8:21

Bienvenue m'sieur « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 2803992703
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 8:22

Merci Mam'zelle
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 8:23

Dorien, mais je dois te dire...tu piques quand tu fais des bézou « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 337664734
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 8:28

Qu'est-ce que tu dis? « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 1722932523
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 8:34

Oui je sais...mais je suis la messagère de tout ceux qui ose pas le dire, ils ont peur de toi, mais pas moi, moi j'cours plus vite que toi d'abord « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 3944647557


Dernière édition par Coccinelle R. Espinoza le Mar 7 Aoû - 8:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 8:41

Tu me rappelles Brooklynn Razz
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 8:43

Je sais pas qui c'est donc... « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 3944647557
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 9:09

Quand mon histoire sera fini et que tu liras et bien tu sauras xP
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 9:10

Et si je sais pas lire hein? « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 337664734
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 9:15

Bah tu apprendras et tu liras xP
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 9:15

Méchant « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 1722932523
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 9:17

La petite a du caractère moi j'dit « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 337664734
Bienvenuuuuue « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 2166578461
t'inquiète la truite, t'es pas la seule à ne pas connaitre OUAT, mais je sais qu'il sont trop canon les acteurs « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 2166578461 « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 2111771810
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Dawn C. Laurent

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le rp, tu le sens comment ?: j'suis au taquet ma lucette !
et sinon, t'as des amis ?:
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | EmptyMar 7 Aoû - 9:45

Ah ça pour être canons, ils sont canons « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | 3121288470 *et le chapelier fou, il l'est aussi ! Et le prince charmant aussi !*
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MessageSujet: Re: « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah |   « Qu'est-ce qui cloche chez moi? » | Noah | Empty

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